Protéger, réparer : la nature a ses droits
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » Depuis deux siècles, cette phrase fonde notre démocratie et l’État de droit. Mais face à l'urgence climatique et à la destruction de la biodiversité, cette vision anthropocentrée nécessite d’être dépassée. Il est temps de replacer l'Homme parmi les vivants et de reconnaître les droits de la nature.
Fleuves, forêts, sols… doivent être considérés comme des entités avec des droits propres pour garantir leur protection. Ce changement remet en question notre rapport utilitariste à l’environnement et pose un enjeu crucial de justice : comment équilibrer les besoins humains et ceux des écosystèmes ?
Reconnaître ces droits, c’est aller au-delà des lois actuelles, vers une véritable justice écologique qui protège la nature comme un acteur essentiel de notre avenir commun.
Fleuves, forêts, sols… doivent être considérés comme des entités avec des droits propres pour garantir leur protection. Ce changement remet en question notre rapport utilitariste à l’environnement et pose un enjeu crucial de justice : comment équilibrer les besoins humains et ceux des écosystèmes ?
Reconnaître ces droits, c’est aller au-delà des lois actuelles, vers une véritable justice écologique qui protège la nature comme un acteur essentiel de notre avenir commun.
Mathilde BORD-LAURANS , Responsable de la division Climat et Nature, Agence française de développement (AFD)
Antonio DE SOUSA ABREU , Directeur de la Division des sciences écologiques et de la Terre à l'UNESCO
Charles FOURMAUX , Directeur de la police et du permis de chasser de l'Office français de la biodiversité
Léo MAGNIN , Chargé de recherche au CNRS
Modération : Juliette QUEF, Journaliste et présidente de Vert
