L'intelligence artificielle : un coût (de trop) pour la planète
Mais derrière chacune de ces actions, des centres de données, particulièrement gourmands en énergie, fonctionnent nuit et jour pour traiter et analyser ces informations. L’empreinte écologique de l’IA représenterait environ 5 % des impacts environnementaux des data center en Europe et elle devrait augmenter de 20 à 25 % par an dans la prochaine décennie. Les technologies numériques nécessitent aussi des matières premières rares, aggravant la pression sur les écosystèmes.
Il est donc urgent de réfléchir à la place de l’IA, son utilisation et ses impacts pour questionner sa raison d’être, son utilité et ses usages. Mais pour réduire, il est urgent de mesurer l’ampleur des impacts de cet univers en hyper-croissance et y associer entreprises, pouvoirs publics, organismes de recherche et associations pour créer des référentiels communs et promouvoir des solutions alternatives et frugales.
Innovation technique et technologique sont-elles compatibles avec la restauration des équilibres écologiques et humains ?
Frédéric BORDAGE , Fondateur de l'Association Green IT
Hugues FERREBOEUF , Chef de Projet Numérique, The Shift Project
Juliette FROPIER , Cheffe de projet IA, Ecolab, Commissariat Général au Développement Durable - Ministères Territoires Ecologie Logement
Yves NICOLAS , Directeur du programme IA groupe, SopraSteria
Modération : Jérôme JUBELIN, Président d'UMANAO, animateur, conférencier